Michel Nuridsany vient du publier un ouvrage sur Jean-Michel Basquiat.
Avant toute chose, amusons-nous un peu en le citant :
Basquiat avait une étincelle dans les yeux et
il brillait.
Il était grand (1,84 m). L’air d’un roi. Un roi dévasté, à la fin de sa courte vie, mais qui, toujours,
rayonnait.
Grâce, oui, dans la façon de marcher, de danser, de bouger. Grâce dans le sourire. Grâce dans la réussite. Grâce dans la douceur. Grâce
dans la manière d’être.
Grâce dans la façon d’avoir de la grâce.
Pour brouiller l’image, il jetait d’une voix
rapide et basse, avec un soupçon d’ironie : « J’aime
aussi passer pour un voyou. J’adore ça. »
D'emblée, on n'évoque pas l'artiste en tant que créateur d'oeuvres, mais en tant que personnage ayant compris (ou conseillé par les puissants marchands d'art - Bischofberger, Shafrazi - ou par Warhol, le chantre de l'art pop -Parodie Opiniâtre de la Paresse ? -) que la posture et l'insolence facile prévalaient sur la réalisation artistique.
Mais continuons les citations avec l'évocation, tout de même, de l'oeuvre
Grâce
dans le trait du crayon, du pastel, dans l’avancée du pinceau. Grâce dans la façon de peindre avec une sorte d’évidence, comme en se jouant.
Ci-dessous quelques reproductions d'oeuvres de Basquiat afin d'illustrer la façon dont Nurisdany a changé la signification du mot Grâce :
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