Exposé au MNAA (Museo nacional de Arte Antiga) de Lisbonne, ce tableau, l'Enfer, est l'œuvre d'un maître portugais inconnu, datée de 1510-1520.
L'artiste, très certainement au fait de l'œuvre magistrale de Bosch, est cependant le digne représentant de cette tendance, somme toute marginale, de représentation médiévale de l'Enfer. Ici, les sept péchés capitaux sont représentés, et leur châtiment correspondant. A noter les caractéristiques du Diable, époustouflant de modernité, assis sur son trône d'aspect africain, bardé de plumes et d'artefacts amérindiens, inspirés des diverses régions de l'empire portugais d'alors.
Ci-dessous, datée de 1500, les sublimes Tentations de Saint Antoine, de Hyeronimus Bosch, également propriété du MNAA.
lien vers le musée : http://www.museudearteantiga.pt/
Un pan magistral de la sculpture est très largement méconnu : la sculpture espagnole des XVème-XVIIème siècles, fort bien exposée dans un riche musée, lui aussi méconnu, le Museo nacional de Escultura de Valladolid, Espagne.
Les noms des grands maîtres de cet âge d'or sont Berruguete, Juan de Juni, Pompeo Leoni, Gregorio Fernández, Alonso Cano, Pedro de Mena, Pedro de Sierra ou Salzillo.
Ci-dessous, quelques unes de ces œuvres fascinantes, inquiétantes parfois, d'une polychromie et d'un expressivité époustouflantes.
Dimanche 6 septembre, sur RTL,
l'écrivain algérien Yasmina Khadra était interviewé à l'occasion de la
parution de son nouveau roman, La dernière nuit du Raïs, une oeuvre traitant du colonel Khadafi.
Malgré toutes les tentatives du
journaliste, Khadra, avec sa voix sereine et sympathique, ne dérogea
jamais à son estime, même empreinte de défiance et de bon sens, pour le
tyran lybien.
Et cela est méritant et honorable. Non
pas qu'il eut été souhaitable qu'il encense le colonel, loin de là, mais
il sut et osa exprimer ce qu'il pensait : la coalition "occidentale" a
renversé le raïs et ce ne fut pas une bonne chose, dans un pays où seul
cet homme aux apparences mégalomaniaques sut fédérer toutes les tribus
et donner une cohésion au peuple pour l'ériger en nation. Depuis la mort
de Kadhafi, il n'y a plus un tyran mais des milliers de tyran, finit-il
par dire, posément. Voilà le message fondamental de Khadra. Je ne peux
qu'acquiescer.
Source : http://mediamasq.blogspot.fr/